Galerie

L'œuvre graphique

Guido de Bonis - Œuvres graphiques

Dessins

Petit concert à la lune - Encre sur papier - 70x100 cm - 1960

Hiver à Paris - Encre sur papier - 100x70 cm - 1962

Il pazzo d'autumno - Encre sur papier - 62x45 cm - 1963

Divinité conductrice des lunes - Encre sur papier - 1965

Le gardien de la forêt ondoyante - Encre sur papier - 1965

Métamorphose marine - Encre sur papier -1966




Messaggio blanco -Encre sur papier - 

56x64 cm - 1966



La pesca di Plenilunio - Encre sur papier - 80x80 cm- 1967

Le Dernier Troubadour. Encre sur papier - 120X80 cm.. 1978

Ricordo Veneziano -  Lavis sur papier - 80x120 cm 1980

La ricerca dei ricordi marini - Encre sur toile - 80x120 - 1983

Pandora - Encre sur papier - 80x120 cm -1985

Anonima venaziana - Encre sur papier - 103X73 cm - 1986

Sfinge mediterranea - Encre sur toile - 120X80 cm - 1988

Les quatre cavaliers de l'Apocalypse - Encre sur toile - 4 X 100x50 cm - 1981

                La Guerre                                              La Faim                                                    La Peste                                      La Mort

Sous les pinceaux de De Bonis une simple forme peut devenir parapluie, voile ou peut se transformer, s'il le désire, en chauve~souris. A l'intérieur du même cercle magique l'on trouve de la même façon, la femme et le coquillage. Les grandes lanternes et les hiboux aux yeux de jade qui apparaissent, la nuit, dans ses bois. Bois sombres comme ce primordial magma marin qui, en s'éclaircissant, révélera la présence cités mystérieuses et de royaumes comme d'antiques fables où les mythes se renouvellent pour se traduire en moments d'authentique et de nouvelle poésie.

Le fait est que dans les tableaux de de Bonis l'on trouve toujours un enchantement, presque la trace de quelque secrète sorcellerie. Mais aussi le signe d'un goût d'artiste cultivé qui, dépassant le «revival ›› momentané d'un néo-liberty et les persistances du surréalisme, finit, avec sa vive sensibilité, par transformer toute image au point de lui donner une forme tout à fait personnelle, aux élégances linéaires sinueuses, mais non pour autant dépourvue d'obstacles, d'enchevêtrements épineux où, habituellement. il est presque impossible de pouvoir distinguer, dans ce monde végétal, quelque apparence humaine, sinon par le truchement de la couleur. Et toutefois, en dépit de toute ambiguïté, évidente ou cachée, ce signe triomphe toujours. Comme dans la suite des quatre grands panneaux où, l'été dernier, de Bonis a fixé comme dans une série d'images héraldiques « les quatre cavaliers de l'Apocalypse ››: la Guerre, la Faim, la Peste, la Mort qui représentent autant de moments d'une unique pensée.

C'est ainsi que le hurlement qui ouvre démesurément la bouche de la Guerre et l'épée, que cette dernière empoigne trouvent leur équivalent dans les grandes orbites vides de la tête de mort et dans la faux arborescente, elle-même squelettique comme la Mort. Et personne ne négligera le soin méticuleux du dessin, lequel fait aussi partie d'un engagement formel propre a une manière qui cherche, dans son cours, le plus ample souffle.

Angelo Dragone - Extrait de la monographie publiée en 1982 (Le Edizioni Luna Néra - Turin). traduit par Evelyne Giumelli.


Gravures et Lithographies


Chat à la fenêtre -Xylogravure- 25X17 cm - 1957


Figura al bistrot - Xylogravure - 40x28 cm - 1963 


La mariée du pêcheur - Lithographie - 1976

Volto e albero - lithographie - 60x45 cm - 1981

    Il vascello fantasma - Lithographie - 36x26 cm - 1996

       Lithographie publiée à l'occasion de l'exposition à Saint-Robert (Corrèze) en 2005